Le vol MH370 de Malaysia Airlines disparaissait le 8 mars dernier au-dessus de l'Océan indien. La Malaisie et l'Australie ont annoncé la semaine dernière qu'elles allaient partager les coûts de la deuxième phase de recherches, qui débutera fin septembre et qui pourrait durer un an. Montant estimé de la facture: 45 millions de francs.
Jeudi, le quotidien britannique The Times, révélait que de nouvelles cartographies satellite du fond de l'Océan indien ont permis de découvrir des "objets solides" qui n'ont apparemment rien à faire à cet endroit.
L'information a depuis été reprise par les médias australiens. L'un des responsables des recherches, Martin Dolan y explique qu'il ne peut pas être sûr que ce sont des restes du Boeing malaisien et qu'il pourrait s'agir de... simples rochers. "Et on travaille toujours sur une immense surface. C'est horriblement, horriblement compliqué."
Et pourtant les experts américains, australiens et britanniques ont déjà réduit la zone prioritaire des recherches à 60'000 km2, à 1800 kilomètres à l'ouest des côtes australiennes. A titre de comparaison, la Suisse fait un peu plus de 41000 km2! "Les meilleurs cerveaux du monde ont essayé de déterminer l'endroit le plus probable où l'avion est entré dans l'eau. C'est pourquoi on reste confiant et qu'on pense qu'on va le retrouver."
Désormais les spécialistes pensent que l'avion a tourné au sud plus tôt qu'ils ne l'imaginaient dans un premier temps. C'est grâce à un appel téléphonique satellite lancé depuis l'avion au siège de Malaysia Airlines que cette découverte a pu être faite.