Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Visite à haut risque pour Macron

Aujourd’hui et demain, le président français devra répondre aux requêtes des nationalistes.

06 févr. 2018, 00:01
Residents of the Corsica island take the streets in Ajaccio, France, as they demonstrate ahead of a visit to the Mediterranean island next week by French President Emmanuel Macron, Saturday, Feb. 3, 2018. The newly elected leaders on the French Mediterranean island hope that Saturday's march will spur on fresh talks with the French government about demands including equal status for the Corsican language and the release of Corsican prisoners held in mainland prisons. (AP Photo/Raphael Poletti) France Corsica Protest

C’est peu dire qu’Emmanuel Macron sera très attendu, pour son premier déplacement officiel en Corse depuis son élection. Lors de cette visite de deux jours, aujourd’hui et demain, l’hôte de l’Elysée devra préciser sa position concernant la situation institutionnelle de l’île, alors que les nationalistes multiplient les revendications – dont l’indépendance ne fait pas, pour l’heure, partie.

Il est vrai que les nationalistes – autonomistes et indépendantistes unis au sein du parti Pè a Corsica («Pour la Corse») – ont le vent en poupe politiquement. En juin 2017, lors des élections législatives, trois des quatre députés élus issus de l’île étaient des nationalistes. En décembre dernier, lors des élections territoriales, les «natios» ont à nouveau frappé très fort, en remportant 56% des suffrages exprimés et 41 sièges sur 63.

Plusieurs demandes

Une position de force qui les a encouragés, depuis, à multiplier les revendications. Parmi celles-ci, on trouve quatre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias