C’est peu dire qu’Emmanuel Macron sera très attendu, pour son premier déplacement officiel en Corse depuis son élection. Lors de cette visite de deux jours, aujourd’hui et demain, l’hôte de l’Elysée devra préciser sa position concernant la situation institutionnelle de l’île, alors que les nationalistes multiplient les revendications – dont l’indépendance ne fait pas, pour l’heure, partie.
Il est vrai que les nationalistes – autonomistes et indépendantistes unis au sein du parti Pè a Corsica («Pour la Corse») – ont le vent en poupe politiquement. En juin 2017, lors des élections législatives, trois des quatre députés élus issus de l’île étaient des nationalistes. En décembre dernier, lors des élections territoriales, les «natios» ont à nouveau frappé très fort, en remportant 56% des suffrages exprimés et 41 sièges sur 63.
Plusieurs demandes
Une position de force qui les a encouragés, depuis, à multiplier les revendications. Parmi celles-ci, on trouve quatre...