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Venezuela: deux nouvelles victimes des manifestations contre le président Nicolas Maduro

La mobilisation contre le président socialiste Nicolas Maduro a commencé le 1er avril et a déjà fait 4 victimes lors de protestations. Le pays est frappé par une pénurie des produits de base et une inflation devenue incontrôlable.

13 avr. 2017, 07:49
Un adolescent de 13 ans et un homme de 36 ans ont perdu la vie mardi soir lors de manifestations

 Deux personnes ont perdu la vie mardi soir lors de manifestations contre le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro à Barquisimeto (ouest), a annoncé mercredi le parquet national. Il s'agit d'un adolescent de 13 ans et d'un homme de 36 ans.

Le ministère public n'a pas précisé les circonstances de leur décès. Il indique que les deux nouvelles victimes "participaient à des manifestations". Depuis le début de la mobilisation de l'opposition, le 1er avril, quatre personnes sont mortes. Deux étudiants de 19 ans sont morts jeudi dernier et mardi après avoir été blessés par balle au cours de protestations, selon les autorités.

 

 

Un peu plus tôt mercredi, l'opposition au gouvernement avait annoncé la mort d'un adolescent. "On vient de nous confirmer la mort d'un adolescent de 14 ans, qui a reçu une balle dans l'abdomen" dans la ville de Barquisimeto (ouest), a écrit sur Twitter le député de l'opposition Alfonso Marquina. Il avait mis en cause les organisations civiles armées qui soutiennent le chef de l'Etat.

Si aucune manifestation n'était convoquée mardi par l'opposition, des protestations sporadiques (blocages de route, rassemblements) ont lieu régulièrement à travers le pays.

Les antichavistes (du nom de l'ancien président Hugo Chavez, 1999-2013) sont très en colère après les 15 ans d'inéligibilité décidés vendredi contre l'un de leurs leaders, Henrique Capriles. Principal rival de Nicolas Maduro, ce dernier l'avait battu de peu lors de la présidentielle de 2013.

 

Nouvelle mobilisation

La situation s'était déjà enflammée ces derniers jours quand la Cour suprême, réputée proche du président Maduro, s'était brièvement arrogé les pouvoirs du Parlement. Ce qui avait déclenché un tollé diplomatique qui l'a poussée à faire machine arrière 48 heures plus tard.

L'opposition a annoncé une nouvelle journée de mobilisation le 19 avril. Il s'agira, selon Freddy Guevara, l'un des responsables antichavistes, de la "mère de toutes les manifestations". Ce même jour de fête nationale, les Chavistes ont aussi appelé à "une grande mobilisation" à Caracas.

Outre la crise politique en cours, le Venezuela, qui a connu trois coups d'Etat manqués depuis 1992, est frappé par une pénurie qui concerne 68% des produits de base et l'inflation y est devenue incontrôlable (1,660% fin 2017, prédit le FMI).

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