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Vaste échange de prisonniers entre Kiev et les séparatistes

L’Ukraine a pris un risque politique en livrant aux républiques prorusses les suspects des tueries de Maïdan, en 2014.

30 déc. 2019, 00:01
Ukrainian war prisoners escorted by armed Russia-backed separatist soldiers walk to buses to be exchanged near the checkpoint Horlivka, eastern Ukraine, Sunday, Dec. 29, 2019. Ukrainian forces and Russia-backed rebels in eastern Ukraine have begun exchanging prisoners in a move aimed at ending their five-year-long war. The move is part of an agreement brokered earlier this month at a summit of the leaders of Ukraine, Russia, Germany and France. (AP Photo/Alexei Alexandrov) Ukraine Russia Prisoners

Et si c’était donc de cela que s’étaient entretenus Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, le 9 décembre, sous les plafonds de l’Elysée, lorsque Emmanuel Macron et Angela Merkel les ont laissés quelques minutes en tête-à-tête, sans aucuns conseillers? L’histoire le révélera peut-être un jour, mais ce qui est certain, c’est que le Kremlin a dicté ses conditions à l’Ukraine, ce week-end, lors d’un échange massif de prisonniers, négocié directement avec les entités prorusses de Donetsk et de Louhansk. Près de 200 personnes vont pouvoir fêter le Nouvel An avec leurs proches.

Le président français et la chancelière allemande ont salué cet échange «conforme à l’engagement pris le 9 décembre lors du sommet de Paris» par les Russes et les Ukrainiens. Vladimir Poutine y voit, lui, un événement «positif». Mais pour Kiev, la potion pourrait s’avérer amère, voire se transformer à terme en poison politique.

Symbole

Les négociations allaient bon...

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