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Universités: les futurs professeurs ne veulent plus des années de galère

La relève scientifique en a assez des contrats à durée déterminée et a lancé une pétition pour obtenir du changement. Les politiciens se sont penchés sur la question.

23 déc. 2020, 00:01 / Màj. le 23 déc. 2020 à 06:54
La plupart de ceux qui aspirent à une carrière académique commencent par des années de CDD, souvent non-reconduits, qui provoquent une précarisation de ce personnel ultra-formé.

Elle a fini par jeter l’éponge. Caroline*, la quarantaine, employée dans le domaine de la culture après un long chômage et une reconversion professionnelle difficile, pensait faire une carrière académique. Elle avait été maître-assistante à la Faculté des lettres de l’Université de Genève pendant dix ans (dont deux en tant que boursière). Or ce type de poste est à durée déterminée. Arrivée à l’échéance de son contrat sans renouvellement possible, elle a obtenu une suppléance de chargée de cours.

«Ce nouveau poste à durée déterminée ne me permettait pas de vivre. J’ai donc dû m’inscrire au chômage, afin de compléter mes revenus», témoigne la Genevoise. Cette période a duré six mois. «Il n’y avait aucune perspective à court terme. J’aurais dû enchaîner des suppléances, dans l’espoir de tenir jusqu’à ce qu’un poste de professeur se libère, mais sans réelle garantie de l’obtenir, malgré un dossier très compétitif.» Conséquence: elle...

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