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Une stratégie à hauts risques

Les grèves se poursuivent et le gouvernement d’Emmanuel Macron hésite encore sur la retraite.

18 déc. 2019, 00:01
epa08077066 A man looks at the crowd from a balcony as thousands of protesters participate in a demonstration against pension reforms near Republique Square in Paris, France, 17 December 2019. Unions representing railway and transport workers and many others in the public sector have called for a general strike and demonstration to protest against French government's reform of the pension system.  EPA/YOAN VALAT FRANCE GENERAL STRIKE

Les nouvelles manifestations massives contre la réforme des retraites, hier, dans l’ensemble de la France, n’y changeront peut-être rien dans l’immédiat. Rattrapés, depuis lundi, par la démission de Jean-Paul Delevoye, ministre en charge des Retraites, pour cause de conflits d’intérêts, le gouvernement et la présidence doivent parer à l’urgence.

L’urgence, c’est à la fois trouver un remplaçant à celui qui avait préparé la réforme contestée, mais également desserrer l’étau des syndicats. L’imbroglio est tel que beaucoup d’analystes se demandent, aujourd’hui, quelle est la stratégie de l’exécutif, alors que le mouvement social ne faiblit pas, à quelques encablures seulement des fêtes de Noël et de fin d’année.

L’âge pivot, 64 ans

Certes, l’intervention d’Edouard Philippe, il y a une semaine, a levé un certain nombre de doutes concernant les contours exacts de la réforme des retraites. Mais tout n’est pas encore clair pour autant. «On voit mieux le contenu de...

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