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Une phase II parsemée de chausse-trapes

Un chapitre se ferme, mais une nouvelle période de négociations tout aussi difficile s’ouvre: pendant la période de transition jusqu’à fin décembre, l’UE et Londres vont devoir s’entendre sur leur future relation.

31 janv. 2020, 00:01
epa08178862 The Manneken-Pis wearing the John Bull costume that had been offered to him on April 24, 1972, in Brussels, Belgium, 30 January 2020. Britain will be leaving the EU on 31 January 2020.  EPA/STEPHANIE LECOCQ BELGIUM EU BREXIT MANNEKEN-PIS

Les pourparlers sur un «nouveau partenariat» entre l’UE et le Royaume-Uni, qui seront lancés en mars – Bruxelles présentera, lundi, un projet de mandat de négociations, que les Vingt-Sept adopteront le 25 février –, ne seront pas une partie de plaisir.

Dans le domaine commercial, Londres et Bruxelles ambitionnent de conclure un vaste accord de libre-échange que sous-tendrait un principe: «zéro droit de douane, zéro quota». Mais aussi, pour l’Union, «zéro dumping». Afin d’éviter qu’à l’avenir, les Britanniques livrent une concurrence déloyale aux entreprises européennes, l’UE réclame l’alignement du Royaume-Uni sur ses normes sociales, environnementales, fiscales et liées aux aides d’Etat. Pour Albion, c’est «no».

S’inspirer du modèle suisse

Au-delà du commerce, d’autres accords sont envisagés, dans les secteurs de la sécurité, des services ou encore de la pêche. Ce dernier dossier est très important pour les Européens, qui veulent trouver, avant le 1er juillet, un arrangement permettant de...

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