Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Une partie de l'armée rejoint les opposants

23 mars 2011, 04:15

Lâché par une partie de son armée, le président du Yémen Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a proposé hier de se démettre au début 2012. Mais l'opposition a rejeté cette offre. «Le peuple yéménite réclame le départ immédiat» du président, a souligné son porte-parole Mohamed al-Sabri.

La capitale, Sanaa, est le théâtre depuis lundi d'un déploiement de chars d'unités militaires rivales. Un premier incident entre des éléments de l'armée régulière et des unités de la garde présidentielle a fait deux tués. La contestation, lancée fin janvier, a pris de l'ampleur après la mort le 18 mars de 52 personnes dans une attaque contre des manifestants attribuée à des partisans du régime.

A Sanaa, des militaires et des fonctionnaires ont continué de se succéder devant les manifestants de la place de l'Université, épicentre de la contestation, pour annoncer leur ralliement à la «révolte des jeunes». Les protestataires ont reçu l'appui de chefs de l'armée, dont le général Ali Mohsen al-Ahmar, responsable du nord-est, qui comprend la capitale.

Le président a averti que tout complot pour précipiter son départ conduirait le Yémen à la guerre civile. Dans un discours à la télévision devant des chefs militaires, il a déclaré que les divisions au sein de l'armée étaient «néfastes» pour ce pays pauvre de 24 millions d'habitants. /ats-afp-reuters

Votre publicité ici avec IMPACT_medias