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Une nature morte dépeinte

Un rapport de l’ONU tire la sonnette d’alarme. Il décrit l’effondrement sans précédent de la biodiversité mondiale par la faute de l’homme.

07 mai 2019, 00:01
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On prend les mêmes et on recommence. Les 7,7 milliards d’êtres humains (et leurs prédécesseurs) sont dans tous les mauvais coups portés à la planète. Comme pour les glaciers qui rétrécissent et les zones côtières fragilisées avec le réchauffement climatique, ils détruisent, à eux seuls, écosystèmes et espèces animales et végétales. Pour la première fois depuis 15 ans, les 145 experts du Conseil mondial de la biodiversité (IPBES), semblable au Giec pour le climat, ont mesuré l’ampleur des dégâts et des causes de cet effondrement sans précédent de la biodiversité, dans un rapport de 1800 pages présenté, hier, à Paris. Un déclin sous-évalué jusque-là.

QUEL EST LE NIVEAU DE DÉGRADATION?

Depuis 1900, le nombre d’individus des 8 millions d’espèces étudiées sur Terre a chuté d’au moins 20%. Un million d’espèces risque de les rejoindre dans les prochaines décennies. Près de 100 millions d’hectares de forêts tropicales ont été perdus...

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