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Une enquête pointe des zones d'ombres au Sofitel

Une enquête journalistique à paraître ce week-end aux Etats-Unis met en avant des points non élucidés dans l'affaire du Sofitel impliquant l'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn. L'un de ses avocats évoque une possible "entreprise délibérée visant à le détruire politiquement".

26 nov. 2011, 08:14
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Dans une enquête de trois pages à paraître dans le magazine "New York Review of Books", le journaliste Edward Jay Epstein révèle de nouveaux détails sur ce qui s'est passé le 14 mai au Sofitel.

Dans cette enquête, que l'AFP a pu consulter, le journaliste avance que le téléphone BlackBerry de DSK aurait pu avoir été piraté. D'après "plusieurs sources proches de DSK", une "amie" travaillant à l'UMP aurait annoncé le matin même du 14 mai à l'ancien ministre qu'un courriel qu'il avait envoyé à son épouse Anne Sinclair avait été lu dans les bureaux du parti du président Nicolas Sarkozy.

Le journaliste assure que ce fameux téléphone n'a toujours pas été retrouvé que ce soit "par la police ou les détectives privés" embauchés par les avocats de DSK et qu'il n'a apparemment jamais quitté le Sofitel.

Autre point dans cette enquête: Brian Yearwood, chef des services techniques du Sofitel, a été filmé par une caméra de surveillance en train de se réjouir bruyamment, avec une autre personne, non identifiée, juste après avoir écouté le récit de Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel qui a accusé DSK de crimes sexuels .

Le journaliste rappelle aussi des points mystérieux comme les allées et venues de Mme Diallo dans une chambre à côté de celle de DSK. Mais les mystères, M. Epstein en a fait sa spécialité. Il a écrit des livres sur l'assassinat du président Kennedy, sur une tentative d'assassinat de Fidel Castro par la CIA ou sur le trafic de diamants.

La piste du complot

S'appuyant sur cette enquête, l'un des avocats américains de DSK, Me Taylor, a fait savoir vendredi qu'il n'excluait pas que son client ait été victime d'une "entreprise délibérée" pour l'abattre.

L'avocat a appelé les responsables du Sofitel et de sa maison-mère, le groupe hôtelier français Accor, à "apporter des explications complètes" aux questions soulevées par l'article.

Si les poursuites pénales pesant contre l'ancien patron du FMI ont été abandonnées fin août, DSK reste poursuivi au civil par Mme Diallo. Il est depuis rentré en France ou son nom a été cité dans une affaire de prostitution en rapport avec un hôtel de Lille.


 
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