Deux jours après l’assassinat de la conseillère municipale de Rio de Janeiro Marielle Franco, le Brésil était encore submergé par l’émotion et le sentiment de révolte. Le crime a apparemment été commis avec des munitions provenant de stocks de la police.
Marielle Franco, 38 ans, a été abattue mercredi soir, en plein centre-ville, alors qu’elle revenait d’un rassemblement pour la promotion des femmes noires. La voiture dans laquelle elle se trouvait a été criblée de balles, après avoir été prise en chasse sur quatre kilomètres par un autre véhicule.
TV Globo, la plus grande chaîne du pays, a révélé vendredi que les balles de calibre 9 mm qui ont tué la conseillère municipale et son chauffeur venaient d’un lot vendu à la police fédérale en 2006. Plus troublant encore, une partie des balles utilisées dans l’assassinat de 17 personnes près de Sao Paulo en août 2015 provenait de ce même...