Après les promesses, les travaux pratiques. Les délégués de 195 pays réunis à la Conférence internationale sur le climat (COP22) à Marrakech ont bûché (et buté) deux semaines durant sur les modalités d’application de l’accord de Paris scellé en décembre dernier.
En clair: trouver des solutions pour traduire sur le terrain les engagements pris dans l’accord sur le réchauffement climatique qui doit limiter à moins de 2°C la hausse des températures à la surface de la planète. Présentée comme la COP de l’action, elle n’a été qu’une COP de transition au goût d’inachevé.
Appel à la cohésion
«Cette conférence a été lente et décevante», balance Célia Gautier, responsable de la politique internationale à l’ONG Réseau Action Climat. «Les Etats doivent être plus volontaristes et ambitieux pour être à la hauteur de leurs responsabilités. Ils sont arrivés les mains presque vides et pas vraiment prêts à assumer leurs responsabilités.» Les...