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Une baleine de 18 m s’échoue sur une plage belge: autopsie en cours

Dans la nuit de mercredi à jeudi, une baleine de 35 tonnes s’est échouée sur une plage du littoral flamand. Un fait rarissime. Une autopsie est en cours pour déterminer les causes de la mort du cétacé.

25 oct. 2018, 14:00
Le cadavre de l’animal fera l’objet d’une autopsie en profondeur. Les chercheurs veulent notamment savoir comment est mort le cétacé.

C’est un spectacle d’une grande tristesse auquel les Belges ont assisté ce jeudi matin. Une baleine s’est échouée dans la nuit sur le littoral flamand. Sur la plage du Coq, précisément. Cela faisait plus de 20 ans que cela n’était pas arrivé dans le pays, d’après l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB), rapporte notamment Le Figaro.

 

 

 

 

 

Déjà mort avant de s’échouer

L’animal, un rorqual mâle de 18 mètres de long et de 35 tonnes, était déjà mort lorsqu’il s’est échoué. Il a été tracté depuis le rivage vers la plage par des engins de chantier. Il avait été repéré en mer mercredi et était suivi par des équipes scientifiques de l’IRSNV qui avaient publié la vidéo suivante sur Facebook:

 

 

 

Le rorqual est une espèce protégée. C’est le deuxième plus grand mammifère après la baleine bleue. Il peut mesurer jusqu’à 25 mètres et peser jusqu’à 70 tonnes. Sa présence en mer du Nord n’est pas très courante car il préfère généralement les eaux plus profondes. Leur population est estimée à plus de 100.000. On en trouve dans presque toutes les mers du globe, à l’exception des mers isolées et des océans polaires.

Des simulations de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB) ont établi que la baleine allait s’échouer entre Middelkerke et Zeebrugge, précise le site belge Le Soir.

 

 

Causes de la mort inconnues

Les causes du décès de l’animal ne sont pas connues. «Les collisions avec des bateaux sont relativement fréquentes», explique à la RTBF Thierry Jauniaux, spécialiste des mammifères marins et professeur à la faculté de médecine vétérinaire de l’université de Liège. «On peut aussi avoir des maladies, des infections par virus. Certains animaux se prennent parfois dans des filets de pêche. Il y a aussi l’impact des polluants, ou des déchets tels que des plastiques. On a déjà eu des rorquals, de plus petite taille, morts parce qu’ils avaient ingéré des plastiques qui leur avaient bloqué l’estomac».

Son cadavre est en relativement bon état et une autopsie est menée sur place. La carcasse doit ensuite être découpée et déplacée pour être étudiée plus en détail. L’animal devrait ensuite être détruit. Son squelette ne sera pas conservé a priori.

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