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Un Tupolev s'écrase, tuant ses 168 passagers

16 juil. 2009, 04:15

Un Tupolev-154 de la compagnie iranienne Caspian Airlines, qui effectuait la liaison Téhéran-Erevan, a pris feu peu après son décollage hier et s'est écrasé dans un champ du nord de l'Iran. Le crash a entraîné la mort des 168 passagers et membres d'équipage de l'appareil.

Les causes de l'accident n'ont pas été précisées, mais, selon le colonel Kakhbaz, l'adjoint du chef de la police de Qazvin, citant des témoins, «l'avion a pris feu dans le ciel avant de s'écraser et d'exploser». Avant de tomber, «l'avion a fait plusieurs tours dans le ciel pour tenter de trouver un terrain pour atterrir», a-t-il ajouté. Le vice-gouverneur de la province, Faramarz Sarvi, a souligné que le pilote avait essayé «d'éviter les zones d'habitation». «Avant de toucher terre, une partie de l'avion était en feu», a-t-il dit.

«Le moteur gauche de l'avion avait pris feu», a rapporté un témoin cité par le site internet de la télévision d'Etat.

De leur côté, les télévisions ont montré des images d'un cratère de plusieurs mètres dans le sol, jonché de débris de l'appareil, de chaussures et de vêtements. Les 153 passagers et 15 membres d'équipage à bord de l'appareil, de fabrication russe, sont morts, a annoncé Mohammad Reza Montazer Khorassan, responsable en charge des situations de catastrophe.

Parmi les victimes figureraient huit sportifs de l'équipe junior iranienne de judo et deux de leurs entraîneurs, un ancien député représentant la minorité arménienne d'Iran, l'épouse du chef de la mission diplomatique géorgienne à Téhéran ainsi qu'un diplomate de l'ambassade de Géorgie à Erevan. Parmi les passagers, 147 étaient Iraniens, dont 31 d'origine arménienne. Il y avait également six Arméniens, parmi eux deux membres d'équipage, et deux Géorgiens. La carte d'embarquement d'un Japonais a en outre été retrouvée sur les lieux de l'accident.

Parents et proches des passagers se sont massés à l'aéroport d'Erevan, où la liste des victimes a été affichée et une cellule de soutien psychologique mise en place. La catastrophe est la plus meurtrière pour l'aviation civile iranienne depuis six ans.

Selon les spécialistes, l'Iran, soumis à des sanctions occidentales portant notamment sur les pièces détachées d'avion, connaît des problèmes de sécurité aérienne avec ses appareils russes de substitution. Depuis 2002, il s'agit du troisième Tupolev-154 (un tri-réacteur moyen-courrier) à s'écraser en Iran. /ats-afp

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