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Un troc à l’européenne passé avec l’Iran

Les Européens ont annoncé la création d’un système de troc pour préserver leur commerce avec l’Iran.

26 sept. 2018, 00:01
Night View of the city of Teheran, Iran, Saturday, February 27, 2016. The Swiss President Johann N. Schneider-Ammann attends a three-day-visit to Iran, accompanied by an economic and scientific delegation. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) IRAN SCHWEIZ BESUCH BUNDESPRAESIDENT

L’Union européenne tient son plan B pour tenter de sauver l’accord nucléaire iranien. Son nom? Le Special Purpose Vehicle, SPV pour les intimes. Cette bourse d’échanges doit permettre la poursuite du commerce entre Bruxelles et Téhéran, tout en contournant les sanctions américaines. Le projet a été annoncé conjointement, lundi soir, par Federica Mogherini, cheffe de la diplomatie de l’UE, et Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.

«On attendait un signal fort de la part de l’UE», salue Coline Baharéh Dassant, avocate au sein de la société De Gaulle Fleurance, à Paris, et spécialiste des investissements en Iran. «C’est une réponse politique qui se sert d’un outil financier et juridique pour essayer de préserver l’accord de Vienne, signé en juillet 2015.»

Le dollar snobé

Le mécanisme? Simple comme le troc. Si l’Allemagne vend, par exemple, des moteurs diesel...

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