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Un samedi de tohu-bohu dans les rues de Paris

S’il n’a pas donné lieu à l’apocalypse annoncée, l’«acte IV» a dégénéré en de nombreux points.

10 déc. 2018, 00:01
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Ambiance étrange, dans la grisaille de cette matinée parisienne. Samedi, les habitants de la capitale ont largement déserté les rues, dans l’attente de la déferlante des gilets jaunes. Partout, on a annoncé que cet «acte IV» de la mobilisation allait déboucher sur de nouvelles violences et affrontements avec la police.

Place de la Bastille, les forces de l’ordre étaient présentes en nombre, mais l’ambiance était plutôt calme. Sur les réseaux sociaux, certains avaient pourtant appelé à investir cette place symbolique de l’histoire. Mais seuls quelques petits groupes ont répondu à l’appel. Sébastien, 43 ans, gilet jaune de la région parisienne, est venu manifester avec un ami. S’il porte des revendications sur le pouvoir d’achat, sa colère se focalise sur la personne d’Emmanuel Macron. «Il ne représente pas le peuple, il a été élu avec seulement 18% des inscrits au premier tour», tonne-t-il. «Mais il fait comme si tout le...

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