Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Un risque réel de radicalisation»

Après la démission du président Bouteflika, l’Algérie doit se trouver une nouvelle voie. Analyse.

04 avr. 2019, 00:01
epa07482356 Algerian men look at local newspapers a day after Algeria's President Abdelaziz Bouteflika submitted his resignation, in Algiers, Algeria, 03 April 2019. According to official media reports late 02 April 2019, Bouteflika has announced his resignation, after weeks of popular mobilization against his rule and his intention to run for a fifth term in the upcoming presidential elections. Mr. Bouteflika withdrew from running for a new term but canceled Algeria's presidential election, which had been set for April 18.  EPA/MOHAMED MESSARA ALGERIA POLITICAL CRISIS

Après les cris de joie, la crainte est de retour. La démission du président Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, dont 20 années à la tête de l’Algérie, a été entérinée officiellement hier. L’intérim sera assuré par Abdelkader Bensalah, 77 ans, qui a 90 jours au maximum pour organiser une élection présidentielle.

Mais les manifestants, qui réclament en masse, depuis plus d’un mois, le départ de Bouteflika, mais aussi celui de tout le régime au pouvoir, rejettent tout processus d’intérim constitutionnel qui maintiendrait en place les hommes clés du «système». L’éclairage de Karima Dirèche, historienne franco-algérienne, spécialiste du Maghreb et chercheure à l’Institut de recherche et d’études sur le monde arabe et musulman de l’Université d’Aix-en-Provence.

Comment avez-vous ressenti la démission précipitée du président Bouteflika?

La façon dont il a été «sorti» est indigne pour un chef d’Etat. On aurait pu sauvegarder la dignité liée à la fonction présidentielle. Bouteflika a...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias