Pas d'élection présidentielle française sans débat. Entre grand-messe et petites phrases, ce rendez-vous incontournable, codifié, formaté, prévu et quand même attendu, ne semble pas déterminant pour "faire l'élection".
Le débat des finalistes ne sert à rien, mais on ne peut s'en passer. La preuve: à peine dépouillé le dernier bulletin du premier tour, la polémique enflait entre les deux candidats.
Pugnace et cherchant à en découdre, plus challenger que jamais et volontiers influencé par des codes électoraux venus des Etats-Unis, Nicolas Sarkozy souhaitait carrément trois débats. Alors que François Hollande, soucieux de conforter sa posture présidentielle, estimait qu'un seul suffisait.
"François Hollande ne refuse pas de débattre avec Nicolas Sarkozy. Il s'agit d'une tradition française mais le président sortant n'est pas le seul à déterminer les modalités du débat. Au pouvoir pendant cinq ans, il a...