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Un référendum est toujours possible

27 juin 2011, 11:48

Les autorités de Tripoli ont renouvelé leur proposition d'organiser un référendum sur le maintien ou non du colonel Mouammar Kadhafi au pouvoir. Cette offre a peu de chances de séduire les insurgés, mais peut être de nature à enfoncer un coin entre les alliés de l'Otan.

Le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim a déclaré que Tripoli proposait une phase de dialogue national et une élection supervisée par l'ONU et l'Union africaine (UA).

«Si le peuple libyen décide que Kadhafi doit partir, il partira. Si le peuple décide qu'il doit rester, il restera», a-t-il assuré, tout en précisant que, quoi qu'il advienne, Kadhafi ne partira pas en exil.

Kadhafi «hors des négociations»

Le comité de médiation de l'UA sur la crise libyenne - qui réunit les chefs d'Etat de cinq pays (Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda et Mauritanie) - «salue la décision du colonel Kadhafi de ne pas faire partie du processus de négociations», indique sans précision un communiqué. Le texte a été lu par le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité Ramtane Lamamra, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes. Le communiqué a également réitéré l'appel de l'organisation panafricaine à un cessez-le-feu immédiat pour permettre des négociations.

L'idée d'organiser une consultation en Libye avait été pour la première fois soulevée ce mois-ci par le plus connu des fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al Islam. Mais le premier ministre libyen Al Baghdadi al Mahmoudi avait semblé l'écarter, tout comme les insurgés et les Etats-Unis.

De nombreux analystes ne croient pas que le «Guide» libyen et son clan soient prêts à abandonner le pouvoir et pensent au contraire qu'ils ont l'intention de profiter des divisions au sein de l'Otan pour consolider leur emprise sur le pays. / ats-reuters-afp

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