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Un projet d'attentat visant des représentants des forces de l'ordre a été déjoué à Orléans

Le ministre de l'Intérieur français, Bernard Cazeneuve, a annoncé qu'un projet d'attentat visant des représentants des forces de l'ordre à Orléans a été déjoué la semaine dernière. Deux Français ont été appréhendés et placés en garde à vue.

22 déc. 2015, 17:46
Les deux hommes étaient en contact avec un djihadiste français présent en Syrie, a précisé Bernard Cazeneuve.

Un projet d'attentat visant des représentants des forces de l'ordre a été déjoué la semaine dernière à Orléans, dans le centre de la France. Deux Français de 20 et 24 ans ont été interpellés et placés en garde à vue, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Les deux hommes étaient en contact avec un djihadiste français présent en Syrie, a précisé Bernard Cazeneuve, lors d'un déplacement à Toulouse. "L'enquête devra établir s'il était le commanditaire des attaques que l'un d'eux a reconnu avoir projetées contre des militaires, des gendarmes et des policiers", a-t-il ajouté.

Le jeune de 20 ans était inconnu des services de police et celui de 24 ans l'était pour délinquance. Tous deux ont été déférés le 19 décembre devant la justice. L'un est né au Togo et l'autre au Maroc, selon une source policière. Depuis le début de l'année, dix attentats ont été déjoués en France, a souligné Bernard Cazeneuve.

"Les suspects voulaient attaquer une caserne de l'armée, une gendarmerie, et le commissariat central d'Orléans", a précisé la source policière. "Ils cherchaient à se procurer des armes et à étoffer le commando", a-t-elle ajouté.

L'enquête a débuté en août dernier sur la base d'un renseignement obtenu par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). "On est dans une situation de prévention, ils ont été interpellés nettement avant d'être en capacité même de pouvoir agir", a déclaré le maire d'Orléans, Olivier Carré, sur BFM TV.

Assignations à résidence "conformes"

Par ailleurs, le Conseil constitutionnel a jugé mardi que les assignations à résidence de la loi du 20 novembre dans le cadre de l'état d'urgence décidé après les attentats du 13 novembre étaient conformes au texte fondamental de la République.

Le Conseil constitutionnel a validé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée, via le Conseil d'Etat, par un des militants écologistes assignés à résidence pendant la conférence sur le climat de décembre dernier.

Les avocats du militant demandaient aux "sages" de "mettre un coup d'arrêt" à cet "abandon du pouvoir législatif au profit du pouvoir administratif" et d'encadrer un texte qui porte atteinte à la "liberté constitutionnelle d'aller et de venir".

Le Conseil constitutionnel, peut-on lire dans un communiqué, "a jugé que, tant par leur objet que par leur portée, ces dispositions ne comportent pas de privation de la liberté individuelle au sens de l'article 66 de la Constitution".

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