«Il ne peut pas y avoir de crise la semaine prochaine, mon agenda est déjà plein!», plaisantait l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger. Un bon mot toujours valable.
En effet, si l’on ignore quelles seront les nouvelles grandes crises de 2018, on sait a contrario celles qui devront impérativement trouver un début de solution. Petit tour d’horizon des principaux enjeux du calendrier international de l’année prochaine.
Vieille de bientôt sept ans, l’implosion de la Syrie nécessitera encore du temps avant qu’une négociation sur le fond, entre le pouvoir syrien et les diverses oppositions toujours en guerre avec celui-ci, puisse être entreprise. Pour l’heure, deux diplomaties parallèles (celle de l’ONU à Genève et celle emmenée par la Russie à Astana) semblent plus concurrentes que complémentaires. En revanche, assurait Emmanuel Macron dernièrement, la guerre contre l’Etat islamique devrait être finie «d’ici la fin février».
Les crises liées à des violences s’étendent évidemment...