Vigilance. Le mot est sur toutes les lèvres, en France comme en Italie, alors que PSA et Fiat Chrysler promettent un mariage créateur de valeur sans fermeture d’usine. Les deux groupes automobiles ont officialisé hier leurs discussions destinées à donner naissance au quatrième constructeur mondial.
Ils ont pourtant promis de réaliser 3,7 milliards d’euros de «synergies annuelles et progressives», et ce sans fermer d’usines. Les deux groupes précisent que 80% de ces synergies seraient réalisées à partir de la quatrième année. Comment parvenir à dégager de telles économies sans toucher à l’outil industriel? N’y aura-t-il pas des doublons, s’interrogent les salariés de PSA? L’Etat français, actionnaire de PSA et à la manœuvre pour faire aboutir le mariage, a joué la prudence hier. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré accueillir favorablement l’entrée en négociations des deux groupes, ajoutant qu’il «sera particulièrement vigilant sur la préservation de l’empreinte...