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Un exode à la syrienne

Les pays de la région cherchent une stratégie face au départ massif de Vénézuéliens.

04 sept. 2018, 00:01
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C’est un peu comme si la Suisse avait perdu, en une poignée d’années, 800 000 habitants! L’exode en cours au Venezuela stigmatise la «marée noire» dans laquelle le pays est englué depuis la disparition d’Hugo Chavez (2013). Une crise générale – politique, économique, sociale, sanitaire, etc. – qui réduit les habitants de l’un des pays dotés des plus importantes réserves d’or noir au monde au statut de «Syriens du monde latino». A la différence près que l’émigration actuelle en masse des Vénézuéliens n’est pas le fait d’une guerre, mais du naufrage de l’ensemble d’un système. Décryptage.

Quelle est l’ampleur de la vague?

«C’est l’un des plus grands mouvements humains de l’histoire de l’Amérique latine.» Au cœur de la torpeur estivale, début août dernier, le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies lançait un cri d’alarme, relayé par les médias internationaux. En moins de trois ans, le Venezuela vient de perdre...

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