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Un exilé sur quatre-vingts meurt en mer

Les récents naufrages d’embarcations au départ de la Libye rappellent combien la traversée de la Méditerranée reste dangereuse. Ceux qui passent par la «route centrale» risquent encore bien plus.

02 juin 2016, 00:34
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Kessava packiry

Près de 1000 morts: le naufrage d’au moins trois embarcations, la semaine dernière en Méditerranée centrale, renvoie à une actualité migratoire qui ne s’est pas arrêtée à Idomeni ou aux îles grecques de Chios et de Kos. «Les départs n’ont jamais cessé», rappelle Denise Graf, d’Amnesty international (AI) suisse.

Depuis le début de l’année, près de 205 000 migrants ont rejoint l’Europe par la mer, selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). D’autres ont eu moins de chance: de janvier à fin mai, l’OIM totalise 2500 disparus ou décès, dont ceux de la semaine dernière.

Itinéraire dangereux

Ainsi, l’année s’avère particulièrement meurtrière: en 2015, à la même période, on dénombrait 1850 décès. Aujourd’hui, selon le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, un migrant sur 81 meurt en tentant la traversée de la Méditerranée.

Et ceux qui visent le passage par...

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