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Un deal passé entre Bruxelles et Ankara

19 mars 2016, 01:18
epa05218535 Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu (L) and European Council President Donald Tusk (R) shake hands during a meeting on the second day of the European Union leaders summit in Brussels, Belgium, 18 March 2016. EU leaders met to discuss a deal with Turkey that is aimed to tackle the migration crisis and curb migration into the bloc.  EPA/OLIVIER HOSLET BELGIUM EU SUMMIT

Au terme d’interminables marchandages, les Vingt-Huit et la Turquie ont trouvé, hier, un accord – très controversé – destiné à juguler les flux migratoires vers l’Union européenne, qui menacent l’espace Schengen d’implosion.

Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, et les leaders de l’UE ont signé, dans l’après-midi, une «déclaration» stipulant que la Turquie reprendra en charge tous les migrants (y compris les demandeurs d’asile) qui, dès demain, rejoindront illégalement la Grèce à partir de son territoire – ils ont été 800 000 en 2015 et, déjà, 143 000 cette année. Pour chaque Syrien qui sera ainsi renvoyé en Turquie (la chancelière allemande, Angela Merkel, a indiqué que les premières expulsions auraient lieu le 4 avril), l’UE ira en chercher un autre, sur place. Il sera «réinstallé» dans un Etat du club communautaire.

Ankara devra surveiller ses frontières

Les Européens se sont engagés à récupérer 72 000 Syriens au moins –...

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