Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Un coup d’Etat emporte Omar el-Béchir

Le président Omar el-Béchir a été renversé hier par l’armée après un soulèvement populaire.

12 avr. 2019, 00:01
/ Màj. le 12 avr. 2019 à 08:25
epa07498306 Demonstrators take part in a protest demanding the departure of Sudanese President Omar al-Bashir as they wait for an announcement outside the Sudanese Army headquarters in Khartoum, Sudan, 11 April 2019. According to media reports, Omar al-Bashir was expected to step down from the presidency following a four month uprising, held by citizens calling for his resignation.  EPA/STR SUDAN PROTEST

Une chose qui ne change pas au Soudan est l’annonce des grands changements. Quand, comme hier, depuis l’aube, la radio d’Etat et les télévisions passent en boucle des airs militaires et des chants patriotiques surannés, les Soudanais savent que les notes égrènent en fait des dernières minutes d’un régime. La force de l’habitude d’un peuple qui vit son quatrième coup d’Etat depuis 1956 et l’indépendance. Même si l’état-major n’avait pas dit, dans un communiqué, être sur le point de faire «une déclaration importante», chacun a compris. Le président Omar el-Béchir ne fêtera jamais son 30e anniversaire au pouvoir. A quelques jours du 30 juin, qui devait le voir célébrer cette grande date, le chef de l’Etat a été démis, placé sous bonne garde, sous surveillance, dans sa résidence, à un gros jet de pierre seulement de l’immense foule qui, massée sur une esplanade, exige depuis décembre sa chute.

Célébrations...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias