Le Brexit, décidément, ne sera pas un long fleuve tranquille. La justice britannique a infligé hier un camouflet à la nouvelle «Dame de fer» du pays, Theresa May, en imposant au gouvernement qu’elle dirige l’obligation de recueillir l’assentiment du Parlement du pays avant d’engager officiellement la procédure de divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Mais cela fait-il vraiment l’affaire des Vingt-Sept?
La Haute Cour de Londres a donné raison à des partisans du maintien d’Albion dans l’UE, qui l’avaient saisie d’une plainte. Ils estiment que l’activation de l’article 50 du Traité de Lisbonne par Londres, qui donnera le coup d’envoi des négociations sur le Brexit, ne peut pas dépendre que du bon vouloir du gouvernement britannique. Le feu vert des deux chambres du Parlement (Communes et Lords) est, selon eux, requis au préalable.
Le gouvernement britannique, qui avait prévu de déclencher cette procédure avant la fin de mars 2017,...