Angela Merkel a posé, hier, les jalons d’un quatrième mandat de chancelière d’Allemagne grâce à un accord de gouvernement conclu dans la douleur entre son parti conservateur (CDU), son allié bavarois (CSU) et les sociaux-démocrates (SPD), qui obtiennent des postes ministériels clés (lire ci-contre).
En perte de vitesse dans les sondages, le SPD a, néanmoins, reprit à la droite le ministère des Finances de la future coalition au pouvoir. Cela ne lui assure, toutefois, pas le soutien des militants. Ils se prononceront sur l’accord en mars. L’analyse de Hans Stark, politologue spécialiste de l’Allemagne, professeur à l’Université de Paris-Sorbonne et chercheur à l’Institut français des relations internationales.
Le «scoop» d’hier lié à l’accord entre SPD, CDU et CSU, c’est l’arrivée en vue d’un social-démocrate (Olaf Scholz) à la tête du ministère des Finances: un bouleversement?
Oui, mais pas de façon radicale. Il s’agit d’un ministère façonné depuis huit ans...