Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Ukraine: Merkel et Hollande mettent Poutine sous pression

Angela Merkel et François Hollande souhaitent que les futures élections présidentielles ukrainiennes aboutissent. Les deux dirigeants ont mis en garde Moscou contre de nouvelles sanctions.

10 mai 2014, 12:14
Angela Merkel et François Hollande ont fait part à la Russie de leurs exigences.

François Hollande et Angela Merkel ont prévenu Moscou samedi qu'ils tireraient les "conséquences appropriées" d'un échec des élections présidentielles prévues le 25 mai en Ukraine. Un scrutin dont l'importance est jugée "capitale" par Paris et Berlin.

"Un échec à la tenue des élections présidentielles internationalement reconnues déstabiliserait encore plus le pays", peut-on lire dans une déclaration commune adoptée lors de la visite du président français dans le fief électoral de la chancelière allemande.

"La France et l'Allemagne estiment que dans ce cas les conséquences appropriées devraient être tirées, comme envisagé par le Conseil européen du 6 mars", écrivent les deux dirigeants. Ceux-ci évoquent ainsi une nouvelle phase de sanctions à l'égard de la Russie.

Adoption immédiate d'une loi d'amnistie

Pour assurer la bonne tenue des élections, Paris et Berlin demandent que le pouvoir de Kiev et les groupes pro-russes s'abstiennent "d'actes de violence, d'intimidation ou de provocations" et que cesse immédiatement "la détention illégale d'armes".

Ces armes devraient selon eux être collectées à partir du 15 mai sous la surveillance de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Ils plaident en outre pour "l'adoption immédiate d'une loi d'amnistie, qui doit être considérée comme une mesure d'établissement de la confiance".

Référendums "illégaux"

Angela Merkel et François Hollande, qui ont évoqué la situation en Ukraine lors d'un dîner en tête à tête vendredi, ont aussi demandé que les "les forces russes stationnées à proximité de la frontière ukrainienne" réduisent "de manière visible leur posture d'alerte".

Cette prise de position intervient alors que la visite vendredi du président russe Vladimir Poutine en Crimée à l'occasion de la fête de la victoire sur l'Allemagne nazie a été vécue comme une provocation.


 
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias