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Turquie: plus de 100 rebelles tués dans une vaste opération anti-PKK

Une vaste offensive anti-PKK a fait plus de 100 morts ces cinq derniers jours dans le sud-est de la Turquie dans les rangs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

20 déc. 2015, 09:13
L'opération est en cours depuis cinq jours et a fait plus de cent morts dans les rangs du PKK.

Cent deux rebelles présumés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués lors d'une vaste offensive dans le sud-est de la Turquie, selon un nouveau bilan annoncé dimanche par une source de sécurité locale. L'opération est en cours depuis cinq jours.

Au moins deux soldats et cinq civils ont perdu la vie dans les heurts, a-t-on précisé de même source. L'armée a lancé mercredi conjointement avec les forces spéciales de la police une opération d'envergure avec pour objectif de déloger les militants du mouvement rebelle des centres urbains.

Au total, 10'000 hommes appuyés par des chars ont été mobilisés pour cette offensive d'une ampleur inédite qui se concentre sur deux villes près de la frontière syrienne et irakienne, Cizre et Silopi (province de Sirnak). Les deux localités sont toutes deux sous couvre-feu. Un précédent bilan fourni par l'armée samedi était de 70 militants tués.

Le chef des forces armées, le général Hulusi Akar, a rendu une visite à ses troupes samedi dans la région et a été informé de l'avancée de l'opération.

Fin du cessez-le-feu

Après plus de deux ans de cessez-le-feu, des combats meurtriers ont repris l'été dernier entre les forces de l'ordre turques et le PKK, faisant voler en éclats les pourparlers de paix engagés en 2012 pour mettre un terme à un conflit qui perdure depuis 1984.

Les militants du PKK ont profité de deux ans d'accalmie pour s'implanter dans les villes, creusant des tranchées et érigeant des barricades pour empêcher l'entrée des forces de sécurité. Une stratégie qui a paralysé ces villes, forçant des dizaines de milliers d'habitants à fuir les combats.

Fort de la victoire de son parti aux élections législatives du 1er novembre, le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé sa volonté d'"éradiquer" le PKK. Ces opérations ont suscité l'indignation de nombreux opposants politiques et d'une partie de la société civile.

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