Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs annoncé lundi l'arrestation de trois complices présumés, de nationalité tunisienne. L'auteur de la tuerie a été abattu par la police vendredi, peu après les faits. L'attentat a été revendiqué par le groupe extrémiste Etat islamique.
Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a reconnu mardi que les forces de l'ordre n'étaient pas préparées à l'éventualité d'une attaque sur une plage.
"Nous avons été surpris par cette affaire", a déclaré mardi le président tunisien Béji Caïd Essebsi. "Ils ont pris des dispositions pour le mois du ramadan mais jamais ils n'avaient pensé que cela devait se faire sur les plages", a-t-il dit à la radio privée française Europe 1 en allusion aux chefs de la sécurité.
"S'il y a des défaillances, des sanctions seront prises immédiatement", a assuré M. Caïd Essebsi. Selon plusieurs témoignages, l'attaque aurait duré une trentaine de minutes sans que les forces de l'ordre interviennent.