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Tuerie de Bozel: le fils mis en examen pour assassinats

Le jeune homme de 24 ans auteur présumé de la tuerie familiale de Bozel a été mis en examen pour assassinats.

29 juil. 2012, 12:45
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Le jeune homme de 24 ans auteur présumé de la tuerie familiale de Bozel, près de Courchevel en Savoie, a été mis en examen pour assassinats, a annoncé le parquet de Chambéry. Il assure n'avoir que des "souvenirs partiels" du drame.

Ce jeune est soupçonné d'avoir tué jeudi soir par arme à feu, dans le chalet familial de Bozel, son père âgé de 49 ans, son petit frère âgé de 8 ans ainsi que son autre frère de 17 ans, qui a succombé à ses blessures dans la nuit de vendredi à samedi.

La mère, arrivée pendant la tuerie, a été atteinte à la tête par une bûche mais a pu prendre la fuite et donner l'alerte.

Le fils aîné, a été interpellé peu après les faits par les gendarmes. Il n'a opposé aucune résistance et a reconnu son geste.

Une soeur de 22 ans n'était pas présente au moment du drame.

"Il n'y a pas eu de dispute"

Les enquêteurs cherchent à comprendre les motivations du jeune homme et explorent son profil psychiatrique et psychologique, en tenant compte du fait qu'il a souffert de troubles par le passé. L'expert psychiatre, qui l'a examiné au lendemain du drame a considéré qu'il "n'était pas irresponsable" et que "son état ne nécessitait pas une hospitalisation". Il a toutefois demandé à le revoir ultérieurement.

Le vice-procureur de Chambéry, Pierre Filliard, a indiqué que le tueur présumé avait dit n'avoir que "des souvenirs partiels" de ce qui s'était passé et déclaré: "vais-je pouvoir me faire aider pour comprendre ce que j'ai fait?".

Le tueur présumé semble pourtant avoir prémédité son geste en se procurant notamment une arme automatique. Le pistolet 3.35 utilisé pour les crimes et retrouvé dans le chalet de Bozel n'appartenait à aucun membre de la famille. Il semble par ailleurs qu'il ait délibérément tiré sur ses proches. "Il n'y a pas eu de dispute", a expliqué le représentant du parquet lors d'une conférence de presse.

Après avoir connu une adolescence perturbée, le jeune avait intégré l'entreprise paternelle. Père et fils entretenaient des relations conflictuelles du fait du faible investissement de ce dernier au travail et de "son addiction aux jeux vidéo et aux jeux en ligne", a indiqué le représentant du parquet. Il avait d'ailleurs passé son jeudi après-midi à jouer sur internet.

Le jeune homme avait quitté depuis peu le foyer familial pour s'installer dans son propre appartement.

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