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Tuerie à «Charlie Hebdo», les fantômes du 7 janvier 2015

Deux ans après, la rédaction de l’hebdomadaire satirique demeure traumatisée par l’attentat qui l’avait décimée.

09 janv. 2017, 00:20
epa05699304 Wreaths sit in front of the former offices of Charlie Hebdo newspaper placed by the city of Paris to mark two-year anniversary of the Charlie Hebdo attack, in Paris, France, 05 January 2016. France this week commemorates the victims of the 07 January 2015 Islamist militant attacks on satirical weekly Charlie Hebdo and a Jewish supermarket, with the offical wreath-laying ceremonies two days ahead of the actual anniversary because it falls on the Sabbath.  EPA/IAN LANGSDON FRANCE CHARLIE HEBDO ANNIVERSARY

Un homme regarde avec curiosité l’intérieur d’un canon de fusil. A l’autre bout, un homme barbu est prêt à actionner la détente. Le dessin, qui fait la Une de «Charlie Hebdo» paru mercredi dernier, est complété par une légende: «2017 : le bout du tunnel». La caricature, signée par Foolz, vaut pour la France et le monde, plus que jamais en proie aux incertitudes et aux périls, à commencer par la menace terroriste.

Mais le dessin fait bien sûr aussi allusion à la situation de la rédaction elle-même, traumatisée par l’attentat qui l’avait décimée, le 7 janvier 2015. Un hommage sobre a été rendu aux onze victimes, devant les anciens locaux parisiens de Charlie, rue Nicolas-Appert, en présence notamment de Riss, le directeur de la rédaction.

Difficile de tourner la page. D’autant que les journalistes de l’hebdomadaire satirique vivent sous protection permanente, suivant un agenda prévu à l’avance, et...

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