A l'appui de leur demande, les candidats contestataires ont notamment relevé dans un communiqué commun l'interdiction des meetings au dernier jour de la campagne, l'existence de bureaux de vote «fictifs» ainsi que la découverte de bulletins de vote «parallèles, pré-remplis ou vierges au profit» du candidat Joseph Kabila, le chef de l'Etat sortant.
Les candidats signataires aux côtés de l'opposant et président du Sénat Léon Kengo sont Antipas Mbusa Nyamwisi et Adam Bombole Intole.
Ils dénoncent aussi «l'utilisation des moyens de l'Etat par le candidat» Kabila, la non-ouverture de bureaux de vote, l'insuffisance de bulletins «provoquant artificiellement une baisse du taux de participation» et des dépouillement «à huis-clos après le «refus d'admettre la présence de témoins de l'opposition» lors du dépouillement dans plusieurs bureaux.
Accusation
Les trois candidats «exigent l'invalidation pure et simple desdits scrutins eu égard aux manquements et irrégularités dénoncés». Ils accusent aussi la Commission électorale nationale indépendante d'être «responsable de la mauvaise préparation» des élections et lui reproche son «obstination» à avoir voulu maintenir la date du scrutin le 28 novembre.
Enfin ils «saluent la maturité politique du peuple congolais qui a déjoué, au péril de sa vie, les manœuvres du pouvoir». Vital Kamerhe, l'un des principaux candidats de l'opposition, a lui aussi demandé que le scrutin soit annulé en raison des fraudes systématiques qui ont, selon lui, été commises.