Selon le général libyen en charge de la question des migrants, le pays manque d'équipements (hélicoptères...) et de moyens humains pour contrôler ses vastes frontières terrestres et maritimes où sont pour l'heure déployés quelque 16'000 soldats, pour moitié d'anciens rebelles.
Pendant des années, la Libye a été une plaque tournante pour des centaines de milliers d'Africains qui souhaitaient émigrer clandestinement en Europe. Jusqu'à sa chute en octobre, l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi avait utilisé la question des migrants pour faire pression sur l'Occident et réclamer d'importantes sommes pour tenter de réguler leurs flux.
Le nouveau pouvoir à Tripoli a alloué 1,5 milliard de dinars (1,1 milliard de francs) pour assurer la sécurité de ses frontières mais pour l'heure seuls 105 millions ont été débloqués et n'ont pas encore été dépensés, a assuré le général.