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Très attendu en Grèce, le président Erdogan joue les provocateurs

Le chef d’Etat turc, le premier reçu depuis 65 ans, a remis en cause les frontières.

08 déc. 2017, 00:18
Greece's Prime minister Alexis Tsipras, left, shakes hands with Turkey's President Recep Tayyip Erdogan, right, as he welcomes him at his office in Athens, Thursday, Dec. 7, 2017. Erdogan arrived in Athens Thursday for a two-day official visit, the first official visit by a Turkish president in decades, with Greece hoping the trip will help improve often frosty ties with its neighbour. (AP Photo/Thanassis Stavrakis) Greece Turkey Erdogan

Le voyage grec de Recep Tayyip Erdogan avait été annoncé comme une visite historique, la première d’un chef d’État turc en 65 ans. Elle devait marquer un tournant positif dans les relations houleuses entre Ankara et son voisin européen. Mais, dès son arrivée, le président turc n’a pas manqué d’évoquer des questions qui blessent. Lors d’un échange direct avec son homologue grec, Prokopis Pavlopoulos, il a notamment critiqué le traité de Lausanne de 1923, qui définit le partage territorial entre les deux pays. Il a également dénoncé la «discrimination» religieuse et économique des musulmans (qu’il appelle «turcs») de Thraces. Ces derniers, a-t-il précisé, ne peuvent pas avoir de mufti et gagnent moins bien leur vie que le Grec moyen.

Il y a moins d’une semaine, le gouvernement Tsipras avait fait adopter un projet de loi rendant l’application de la charia facultative pour les quelque 120 000 à 150 000 musulmans...

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