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Toujours en alerte rouge

31 oct. 2011, 11:29

Les habitants vivant le long du fleuve Chao Phraya, dans le nord de Bangkok, ont été invités hier par les autorités à se tenir prêts à évacuer en cas de progression des inondations. Si les digues ont tenu, des poches d'eau menacent toujours la capitale. «Le problème n'est pas encore résolu. C'est toujours grave», a déclaré hier le gouverneur de Bangkok Sukhumbhand Paribatra. Il a demandé aux «gens qui vivent sur les deux rives des canaux à Lak Si, Lad Prao, Chatuchak et Bang Khen à être prêts à évacuer vers des zones plus sûres», en évoquant quatre districts de Bangkok.

Les digues construites sur les berges du Chao Phraya ont jusqu'à présent empêché le fleuve de trop déborder alors que ce week-end a été marqué par de grands coefficients de marée rendant difficile l'évacuation de l'eau vers la mer. Mais les craintes ont été réduites de voir une inondation majeure de la ville de 12 millions d'habitants, dont le centre d'affaires est toujours au sec. Les masses d'eau colossales accumulées dans les plaines centrales du pays après une mousson particulièrement abondante continuaient pourtant à avancer dans le nord de Bangkok, là où des zones résidentielles sont déjà noyées dans une eau boueuse.

Pour le météorologue Smith Dharmasaroja, la saison de mousson anormalement abondante n'explique pas tout. La catastrophe est guidée par la main de l'homme. Il cite la déforestation, l'urbanisation, la construction de grands projets fonciers et industriels dans les zones qui devaient servir de bassins de rétention, et le recours systématique aux digues. / ats-afp

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