Cela s'appelle une bourde, et elle va écorner la popularité de François Hollande en Algérie. "Il est clair qu'il s'agit d'une moins-value par rapport à l'esprit qui enveloppe nos relations" , a estimé samedi le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Quatre jours auparavant, le chef de l'État avait déclaré sur le ton de la plaisanterie devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) que son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, était rentré "sain et sauf" d'Algérie, où il avait accompagné le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. "C'est déjà beaucoup" , avait ironisé le chef de l'État. "Nous avions terminé l'année 2012 sur le succès éclatant de la visite d'État de François Hollande en Algérie , a poursuivi M. Lamamra. Nous ne souhaitons pas terminer (2013, NDLR) sur une mauvaise note, et nous souhaitons donc pouvoir trouver dans les jours qui nous séparent de la fin de l'année...