On imagine les réunions préparatoires avec les conseillers. La première ministre Theresa May est entrée sur la scène du palais des congrès de Birmingham en se déhanchant au son du tube «Dancing Queen» d’Abba, hier, en clôture de la grand-messe annuelle des conservateurs. Un clin d’œil, tout en autodénigrement, très british à une vidéo virale où on la voyait esquisser quelques raides pas de danse, cet été, lors d’une réception traditionnelle au Kenya.
Le stratagème a pris tout le monde de court et aussitôt mis l’auditoire dans sa poche. Une façon humoristique, pour celle que l’on surnomme «Maybot», de reprendre l’initiative face à ses nombreux détracteurs, à l’heure des petites phrases et des réseaux sociaux. Cette entrée en matière peu conformiste lui a permis de dérouler sa vision d’un Brexit résolument optimiste, sans en masquer les périls.
Pour «l’intérêt national»
Attendu au tournant, ce discours était l’occasion de répliquer...