Cent jours après le vote des Britanniques pour quitter l’Union européenne, place aux choses sérieuses. Après trois mois de flottement, le gouvernement de Theresa May a donné hier le coup d’envoi du Brexit. Un jour qui «marque la première étape dans le retour à l’indépendance et la souveraineté du Royaume-Uni», souligne la première ministre avec emphase. Il s’agit de calmer l’impatience des 52% de Britanniques qui ont voté dans ce sens le 23 juin et n’ont pas vu grand-chose se concrétiser depuis. Et de remobiliser le Parti conservateur, dont le congrès annuel se tient à Birmingham jusqu’à mercredi, tiraillé entre diverses options sur la table pour sortir de l’UE.
Le Royaume-Uni devrait donc quitter l’Union européenne au printemps 2019. Theresa May a précisé son intention d’invoquer l’article 50 du traité de Lisbonne avant fin mars 2017. Cela marquera le début de deux ans de négociations avec les Vingt-Sept sur...