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Thaïlande: l'ex-Première ministre Yingluck Shinawatra libérée par la junte

Yingluck Shinawatra, détenue à un lieu secret depuis vendredi dernier a été relâchée mardi par la junte.

27 mai 2014, 13:59
epa04193366 Thai caretaker Prime Minister Yingluck Shinawatra greets in traditional Thai way as she arrives for her defence in a court case at the Constitutional Court in Bangkok, Thailand, 06 May 2014. Yingluck faces charges for transferring a top civil servant of the National Security Council chief Thawil Pliensri in 2011, allegedly to assure the advancement of one of her relatives. Thailand's Constitutional Court is to rule in 07 May 2014 on whether caretaker Prime Minister Yingluck Shinawatra broke the law in transferring a civil servant three years ago, which could result in her dismissal from office. The court announced the schedule after hearing the testimony of Yingluck and three other witnesses.  EPA/NARONG SANGNAK

L'ex-Première ministre thaïlandaise, Yingluck Shinawatra, détenue par l'armée depuis vendredi dernier dans un lieu tenu secret, a été "relâchée", a annoncé mardi la junte. Un des ministres déchu a par ailleurs été interpellé en plein briefing de presse.

Yingluck et quelque 200 personnalités avaient été convoquées vendredi dernier par la junte, qui assurait seulement qu'elle "allait bien". "Elle est rentrée chez elle", a assuré le porte-parole de la junte, Winthai Suvaree.

Ministre emmené devant les journalistes

Au même moment, Chaturon Chaisong, ministre de l'Education du gouvernement renversé, était interpellé par des soldats en uniforme au Club des correspondants de la presse étrangère à Bangkok, sous les yeux de dizaines de journalistes.

Il fait partie des personnalités convoquées mais avait refusé de se présenter à la junte pour des raisons de "conscience", a-t-il expliqué aux journalistes juste avant d'être emmené.

"Je n'ai aucune intention de m'échapper, de résister ou de partir me cacher pour me battre. Je serai prêt à être arrêté le moment venu", a-t-il ajouté, dénonçant le coup d'Etat et appelant au retour de la démocratie.

Passibles de cour martiale

La junte a indiqué qu'elle pourrait détenir ceux qui se présenteraient à leur convocation pendant sept jours, sans charge en conformité avec la loi martiale. Mais ceux qui défieraient cet ordre sont passibles de cour martiale, avec au maximum deux ans de prison et 40'000 bahts (1099 francs suisses) d'amende à la clé.

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