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Terrorisme: nouveau couac en Belgique

Le personnel d'une école de Bruxelles qu'a fréquentée un des auteurs des attentats du 13 novembre à Paris avait relevé des signes inquiétants de radicalisation du jeune homme. Le signalement n'est cependant pas parvenu à la police.

26 déc. 2015, 21:19
Dysfonctionnement de la prévention du terrorisme constaté en Belgique.

Selon des rapports obtenus par les quotidiens flamands De Morgen et Het Laaste Nieuws, le terroriste qui s'est fait exploser aux abords du Stade de France à Saint-Denis, près de Paris, avait été scolarisé à l'école Annessens-Funck avant de gagner la Syrie en février.

Selon l'agence de presse Belga, ces documents montrent que ses enseignants étaient préoccupés par les vues de plus en plus radicales de leur élève, en particulier par ses commentaires après les attentats de janvier à Paris, visant notamment Charlie Hebdo.

L'élève avait été convoqué pour un entretien avec le directeur, et un dossier avait été constitué sur lui. Toujours selon ces rapports, la direction de l'école avait prévenu les autorités scolaires le 27 avril de son voyage en Syrie, mais l'information n'a pas été transmise à la police.

Alors qu'il figurait sur la liste des 800 suspects établie par les services antiterroristes belges, l'avertissement lancé par l'école ne fut connu qu'après les attaques de novembre.

Jeudi, la justice belge a inculpé et incarcéré un neuvième individu dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre.

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