Le Royaume-Uni s’apprête à changer de premier ministre dans les 24 heures. Tout à ce nouvel épisode du psychodrame du Brexit, son gouvernement semble s’être pris les pieds dans les événements récents dans le détroit d’Ormuz. Jeremy Hunt, à la fois ministre des Affaires étrangères et candidat au poste de premier ministre face à Boris Johnson, a réagi, hier, à la saisie d’un pétrolier battant pavillon britannique par l’Iran vendredi.
La tension diplomatique s’accroît. L’Iran justifie la saisie du «Stena Impero», propriété d’un armateur suédois, battant pavillon britannique, avec ses 23 membres d’équipage, en rétorsion à l’arraisonnage, le 4 juillet, à Gibraltar, par la police, les douanes et la marine de Sa Majesté d’un pétrolier iranien, le «Grace 1», soupçonné de violer l’embargo européen sur les livraisons de pétrole à la Syrie. Téhéran assume une politique d’«œil pour œil, dent pour dent». Or, selon Jeremy Hunt, il n’y a...