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Tensions au Moyen-Orient: des sièges américains attaqués en Irak

Samedi soir, deux obus se sont abattus à proximité de l’ambassade américaine en Irak. Dans le même temps, deux roquettes ont pris pour cible une base aérienne, elle aussi américaine. Aucune victime n’est à signaler.

04 janv. 2020, 18:55
La base irakienne abritait des soldats américains. (illustration)

Deux attaques ont visé quasi-simultanément samedi soir l’ultrasécurisée Zone verte de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains au nord de la capitale, ont indiqué des responsables des services de sécurité. Elles n’ont pas fait de victime.

Deux obus de mortier se sont abattus sur la Zone verte de Bagdad, où siège l’ambassade américaine attaquée mardi par des milliers de combattants et de partisans des pro-Iran en Irak, ont indiqué des responsables de sécurité irakiens et de la Zone verte.

 

 

Dans le même temps, à moins d’une centaine de kilomètres plus au nord, deux roquettes Katioucha se sont abattues sur la base aérienne de Balad, ont indiqué des sources de sécurité sur place. Cette immense base irakienne accueille des soldats et des avions américains. Selon le commandement militaire irakien, il n’y a eu aucune victime dans les deux attaques.

Aussitôt après ces tirs, des drones américains ont survolé la base pour des missions de reconnaissance, ont ajouté ces sources.

Appels à la «vengeance»

Les Etats-Unis ont déployé cette semaine des soldats supplémentaires pour protéger ses diplomates et ses soldats en Irak. Le sentiment anti-américain, attisé par les pro-Iran, y a flambé avec l’assassinat vendredi dans une frappe de drone du puissant général iranien Qassem Soleimani et de l’homme de l’Iran à Bagdad Abou Mehdi al-Mouhandis à Bagdad.

Les appels à la «vengeance» se multiplient à Bagdad comme à Téhéran. Les Américains considèrent depuis plusieurs mois déjà que les factions armées pro-Iran en Irak sont une menace plus dangereuse pour eux que les djihadistes du groupe Etat islamique (EI).

Depuis fin octobre, treize attaques à la roquette ont visé des intérêts américains en Irak, tuant même le 27 octobre un sous-traitant américain sur une base du centre pétrolier du pays. Aucune n’a été revendiquée mais Washington accuse les factions pro-Iran du Hachd al-Chaabi -coalition de paramilitaires intégrés à l’Etat- d’en être responsables.

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