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Tempête entre Londres et Moscou

Le président russe a «probablement» permis le meurtre de l’ex-agent du KGB Alexandre Litvinenko, devenu citoyen britannique, selon une enquête.

22 janv. 2016, 00:15

«Vous parviendrez peut-être à réduire au silence un homme, mais le hurlement de protestations du monde entier résonnera à vos oreilles, M. Poutine, pour le reste de votre vie.» Juste avant de rendre son dernier souffle, le 23 novembre 2006, à l’University College Hospital de Londres, Alexandre Litvinenko avait désigné, dans un texte sans ambiguïté, le commanditaire de son propre meurtre par empoisonnement. Près de dix ans plus tard, les oreilles de Vladimir Poutine résonnent en effet des protestations évoquées par la prophétie de l’ex-agent du KGB assassiné.

Le président russe a «probablement» approuvé l’opération montée par le FSB (successeur du KGB) et son directeur d’alors pour éliminer l’espion réfugié en Grande-Bretagne, considéré comme un traître, a conclu le juge Robert Owen, chargé d’une enquête publique sur les causes de la mort publiée hier. «Les preuves que je présente établissent clairement la responsabilité de l’Etat russe dans la mort de...

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