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Syrie: le chef de l'opposition demande des armes

Le chef de l'opposition syrienne demande des armes à la France et aux États-Unis. "Si vous ne nous aidez pas, nos ennemis s'empareront de la Syrie."

18 mai 2014, 09:42
Le chef de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba, réclame des armes efficaces et puissantes de toute urgence.

Le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba, après avoir réclamé avec force des armes anti-aériennes aux Etats-Unis la semaine dernière, compte réitérer cette demande à la France. Il rencontrera mardi soir le président François Hollande à Paris.

"Nous réclamons tous les types d'armes. En quantité et en qualité", a déclaré Ahmad Jarba dans une interview au "Journal du dimanche". "Cela va des armes antitanks aux missiles sol-air qui nous sont indispensables pour neutraliser l'aviation syrienne qui nous bombarde chaque jour, y compris avec des armes chimiques et d'autres armes de destruction massives interdites", affirme-t-il.

Alors que les pays occidentaux livrent aux forces de la Coalition nationale syrienne des armes non-létales, M. Jarba qui a récemment rencontré le président Barack Obama, a plaidé auprès des Américains pour qu'ils lui fournissent des armes "efficaces".

L'opposition syrienne est confrontée à des ennemis multiples, dit-il, d'une part les forces du régime et leurs alliés (Hezbollah libanais, Gardiens de la révolution iraniens, milices chiites irakiennes) et les groupes islamistes extrémistes liés à al-Qaïda.

"Si vous ne nous aidez pas, ces ennemis-là s'empareront de la Syrie, menaceront les pays voisins, la sécurité et la stabilité de toute la région et même au-delà, y compris les intérêts de l'Europe et des Etats-Unis", avertit M. Jarba.

La menace de la force

"Il est temps de prendre des décisions fermes pour nous permettre de remporter la bataille politique", assène-t-il.

"Depuis toujours, Bachar al-Assad, le président syrien, pense que la seule solution ne peut être que militaire et sécuritaire. A nos alliés de lui faire comprendre le seul message qu'il comprenne, la menace de la force. En nous donnant des armes, ils nous permettront peut-être de le faire revenir à une table de négociation où se discutera son départ", conclut M. Jarba.

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