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Syrie: lancement de la campagne présidentielle

La campagne pour l'élection présidentielle syrienne a été officiellement lancée dimanche. Bachar al-Assad devrait s'imposer sans difficulté, lors de la votation du 3 juin.

11 mai 2014, 09:55
Bachar al-Assad s'est exprimé dans une interview diffusée dimanche à la télévision.

La campagne électorale pour l'élection présidentielle syrienne du 3 juin débute ce dimanche dans un pays ravagé par trois années de guerre civile. L'issue du scrutin ne fait toutefois aucun doute, le chef d'Etat sortant, Bachar al-Assad, devant l'emporter sans surprise.

La cour constitutionnelle suprême a confirmé samedi que les trois candidats, M. Assad, Maher al-Hajjar et Hassan al-Nouri, pourront "lancer leur campagne électorale à partir de dimanche", selon l'agence officielle Sana. Les 21 (bien 21) autres postulants ont été écartés pour n'avoir pas rempli les "conditions" requises.

La loi électorale précise que les postulants devaient obtenir la signature de 35 députés. Or, il n'y a que 89 députés "indépendants" sur les 250 parlementaires, 161 appartenant au parti Baas, au pouvoir depuis un demi-siècle.

Il s'agit théoriquement de la première élection présidentielle depuis plus de cinquante ans en Syrie. M. Assad et son père Hafez, qui a dirigé le pays d'une main de fer de 1970 à 2000, avaient été nommés à l'issue de référendums.

"Une farce"

Originaire d'Alep, la principale ville du nord, aujourd'hui divisée entre rebelles et forces du régime, Maher al-Hajjar est un député indépendant qui a longtemps été membre du parti communiste.

Hassan al-Nouri est un homme d'affaires damascène, qui a été membre d'une formation de l'opposition de l'intérieur tolérée par le pouvoir et qui a fait ses études aux Etats-Unis.

Le scrutin, qui se déroulera uniquement dans les territoires contrôlés par le régime a d'ores et déjà été qualifié de "farce" par l'opposition et des pays occidentaux.

L'ONU avait vivement critiqué la décision de Damas de tenir cette élection, "incompatible avec l'esprit et la lettre du communiqué de Genève" sur une transition démocratique en Syrie.


 
 

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