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Syrie: "Faites sortir les civils d'Alep", implore un chef rebelle

Le chef d'un groupe rebelle a demandé mardi aux Etats-Unis et à la Turquie de sauver les civils qui se trouvent dans la dernière zone de résistance qui ne cesse d'être bombardée par les forces pro-gouvernementales.

13 déc. 2016, 13:52
La situation des civils reste préoccupante en raison du bombardement incessant de la dernière poche de résistance.

Le commandant du Djabha Chamiya, l'un des groupes armés d'Alep-Est, a exhorté mardi les Etats-Unis et la Turquie à agir rapidement pour sauver les civils syriens toujours présents dans ce qui reste de l'enclave aux mains des insurgés. Les forces pro-gouvernementales sont en passe de prendre la totalité des quartiers rebelles de la ville du nord de la Syrie.

Le Djabha Chamiya, qui appartient à l'Armée syrienne libre (ASL), est l'un des mouvements ayant bénéficié de l'aide des pays hostiles à Bachar al Assad, dont la Turquie fait partie.

La situation militaire des rebelles, qui semblait désespérée lundi, s'est, selon lui, un peu améliorée au cours des dernières heures. Mais celle des civils reste préoccupante en raison du bombardement incessant de la dernière poche de résistance, qui se limite, dit-il, à une "petite zone".

"Mon message est qu'ils doivent prendre une décision pour sauver les gens qui sont coincés ici, ces civils, ces enfants", a déclaré Abou Ali Sakour, joint via Whatsapp dans l'est d'Alep. Le bruit des bombes était clairement audible pendant l'entretien.

 

 

"Meilleure sur le front"

"Aucun pays n'a aidé ces gens. Je demande au monde de faire sortir les gens de cette ville vouée à la destruction... Au moins les civils! Les pays ayant du pouvoir doivent prendre aussi vite que possible la décision d'évacuer ces gens", a-t-il insisté, citant les Etats-Unis et la Turquie.

"La situation est bien meilleure sur le front", a poursuivi Abou Ali Sakour. Les positions reprises par les insurgés sont, selon lui, solides. "Les bombardements n'ont pas lieu sur la ligne de front. Le plus gros vise les civils et c'est ce qui nous préoccupe", a-t-il ajouté.

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