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Syrie: confusion autour de l'évacuation de la journaliste française

Le président français Sarkozy a démenti ses propres propos sur l'évacuation de la journaliste française blessée en Syrie

28 févr. 2012, 20:44
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Le reporters britannique Paul Conroy, blessé en Syrie, est arrivé mardi au Liban, exfiltré de la ville syrienne de Homs, bombardée pour le 25e jour consécutif. Quant à la reporter française Edith Bouvier, des informations contradictoires  ont circulé sur son sort, mais elle serait toujours en Syrie.

«Les journalistes Edith Bouvier et Paul Conroy sont arrivés dans la nuit au Liban et ils sont sains et saufs», a déclaré un responsable libanais. Paul Conroy, qui collabore notamment avec le «Sunday Times», a rejoint le Liban via un point frontalier illégal, a expliqué un militant qui a participé au transport des blessés.

Quant à Edith Bouvier, reporter pour le quotidien français «Le  Figaro», blessée tout comme Paul Conroy mercredi dans un pilonnage à Homs, «elle n'est pas au Liban mais toujours en Syrie», a affirmé ce mardi la direction du journal.

Sarkozy revient en arrière

Le président français Nicolas Sarkozy, après avoir assuré qu'elle  avait été «évacuée saine et sauve», a déclaré ne pas être en mesure de confirmer qu'elle soit «en sécurité au Liban». «Les communications sont très difficiles avec Homs», a déclaré le chef de l'Etat, en évoquant une situation «imprécise» et «complexe».

Edith Bouvier et Paul Conroy ont été blessés lors d'un bombardement qui a coûté la vie à la journaliste du «Sunday Times» Marie Colvin et au photographe français Rémi Ochlik le 22 février.

Paul Conroy, 47 ans, avait lancé un appel en vue d'être exfiltré de Homs la semaine dernière dans une vidéo. Il était apparu les traits tirés, allongé sur un sofa, et avait déclaré souffrir de blessures à la jambe et avoir reçu des éclats à l'abdomen.

Dans une autre vidéo publiée sur internet, Edith Bouvier, journaliste freelance de 31 ans, grièvement blessée à la jambe, demandait une aide d'urgence, un cessez-le-feu «au plus vite» et une voiture médicalisée pour être évacuée au Liban.

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