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Syrie: au moins 35 civils tués et 70 blessés par les bombardements turcs

Au moins 35 civils ont été tués et plus de 70 ont été blessés dans des bombardements turcs dans le nord de la Syrie, a rapporté dimanche l'OSDH. Ankara y a lancé une opération visant à la fois djihadistes et forces kurdes.

28 août 2016, 11:40
/ Màj. le 28 août 2016 à 12:22
Ankara a lancé l'opération "Bouclier de l'Euphrate" en Syrie, qui vise à la fois le groupe djihadiste Etat islamique (EI) et les milices kurdes.

 

"Au moins 20 civils ont été tués et 50 autres blessés par des tirs d'artillerie et des frappes aériennes turcs dimanche matin sur Jeb el-Koussa, un village au sud de la localité syrienne de Jarablos", a indiqué le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Par ailleurs, "15 civils ont péri et 25 ont été blessés, la plupart grièvement, dans des bombardements turcs près du village d'al-Amarné", également au sud de Jarablos, a-t-il ajouté.

Il s'agit du bilan de morts le plus élevé depuis le début mercredi de l'opération "Bouclier de l'Euphrate" visant à chasser le groupe Etat islamique (EI) de sa frontière et à stopper la progression des autonomistes kurdes.

Toujours selon l'OSDH, des rebelles appuyés par des blindés turcs ont combattu jusqu'à l'aube dimanche les miliciens alliés aux FDS , (coalition de combattants arabes et de peshmergas kurdes) près d'al-Amarné, sans parvenir à s'emparer de la localité.

Quattre combattants tués

D'après l'OSDH, les bombardements turcs se concentrent au sud de Jarablos, ex-fief de l'EI à la frontière turque et première localité à tomber aux mains de rebelles soutenus par Ankara.

Jeb el-Koussa est situé à 14 km au sud de Jarablos et est aussi contrôlé par des combattants locaux soutenus par les forces kurdes. D'après l'OSDH, au moins quatre combattants ont été tués dans les bombardements de cette localité.

Sodat turc tué

Samedi, des affrontements ont éclaté à al-Amarné pour la première fois entre des chars turcs et des combattants kurdes ou soutenus par ces derniers.

L'agence de presse progouvernementale turque Anadolu a fait état du premier décès confirmé d'un militaire participant à cette offensive, tué samedi dans une attaque à la roquette de membres du Parti de l'Union démocratique (PYD), la principale milice kurde de Syrie, contre deux chars.

La Turquie considère le PYD et son aile militaire, les YPG (Unités de protection du peuple kurde), comme des organisations "terroristes", bien qu'elles soient épaulées en tant que forces combattant efficacement les djihadistes par les Etats-Unis, alliés d'Ankara.

L'opération turque marque une nouvelle phase dans ce conflit déjà complexe déclenché en 2011 et ayant fait plus de 290'000 morts.

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